En parallèle de notre répertoire dédié au meilleur de la musique blues/rock nous avons décidé de prolonger une démarche entreprise précédemment en proposant un concert complet consacré à un musicien majeur qui a été consacré l'un des cents plus grands guitaristes de tous les temps, à savoir Eric CLAPTON.
Compte tenu de la diversité des œuvres proposées par l'artiste nous avons fait le choix de ne proposer au public que son répertoire consacré au blues, laissant de côté la période plus contestable ( de notre point de vue) orientée variété.
Pour autant, la richesse des compositions et leur harmonisation était difficile à mettre en place en power/tio. D'où la décision d'étoffer notre combo. Et donc depuis quelques semaines Ulysse nous a rejoint. Il est en France depuis peu pour ses études et nous vient de Grèce. Nul doute qu'il tirera de son clavier le meilleur au service de ce nouveau projet.
Rendez-vous pour la première au Ploegsteertois ce dimanche 31 à 17 heures.
A gauche, Rogers Big R des années 70 ayant appartenu à Bob Mathieu, batteur du groupes "Les Lionceaux" qui ont connus la gloire pendant les sixties, plusieurs fois finalistes aux concours du Golf-Drouot. Configuration: 22 / 12 / 16.
A droite Tama Starclassic Mapple green sparkle en 20 / 12 / 14. Lars Ulrich avait la même. Son précédant propriétaire, Hervé Georges Torcheux endorsé Tama est aussi le fondateur d'un réseau d'écoles de batterie.
.......et asteur tout cha ché à mi !
Franck MARCO, dont il est inutile de présenter CV : musicien, batteur (bientôt de nouveau en tournée avec SAULE), peintre, à l’occasion arrangeur et également excellent pédagogue a accepté de nous accompagner pour ce qu’il nomme « une journée de travail intense ». Le fait est que les termes employés par le maître de cérémonie ne se sont pas avérés usurpés.
Fin analyste, il a rapidement mis l’accent sur plusieurs points sur lesquels il nous faudrait être vigilant pour améliorer notre jeu.
Nos prochaines répétitions seront l’occasion de mettre en œuvre ses précieux conseils pour « jouer ensemble » ce qui constitue, pour lui, mais pas seulement, la clef du groove.
En fin de journée, vannés et la tête pleine certes, mais regonflés pour affronter de nouveaux chalenges.
Encore merci Franck pour ta disponibilité, ton professionnalisme dont ne sont exclus ni la gentillesse ni l’humour.
Une histoire d’hommes aux parcours atypiques
…Une histoire de blues à la sauce Chti
Je me souviens, par le passé, les nombreux groupes que connaissait le Noorrrrrdddd : Jacques Defer, Franck Salvatori, les Blues Stars, Kubiak, les frères Ingelaere, … tout le monde courait le contrat. Les amateurs se mélangeaient aux pros (peu nombreux d’ailleurs). C’était l’époque du « Baloche ». C’était surtout l’époque de l’amitié entre les zicos souvent…. rassurez vous, je ne vous ferai pas le coup de …. »c’était mieux avant », je n’y crois pas. C’était autrement, c’était autre chose.
Je me suis penché sur un groupe de potes. C’est un groupe de blues qui est composé d’amateurs. Ils le revendiquent :
Je suis allé à leur rencontre. Cela n’a pas été facile, car nos emplois du temps respectifs me faisait reporter cette date, qui avait été envisagée avant les vacances d’été. Une fenêtre de tir est apparue et je suis allé à la rencontre du batteur René Dewulf. Nous nous sommes retrouvés sur Lambersart, dans un petit troquet glauque. Lui comme moi n’étions pas trop à l’aise, mais il me fallait trouver l’accroche pour ouvrir les débats. J’ai eu l’impression que René ne comprenait pas que Chtijazz puisse penser spontanément à A.H.B.B. En fait, j’ai eu l’occasion de rencontrer Jean-Claude Telliez chez « Labelle Music » à Bailleul (59). A l’époque, j’ai tenté une collaboration avec un groupe de blues. Jean-Claude, très simplement, était venu pour nous enregistrer. Il s’était montré très discret. C’est donc grâce à Facebook et YouTube que j’ai réussi à le suivre et découvrir « A.H.B.B » et ses complices.
En ce qui concerne René, il est le batteur du groupe. C’est un homme humble et très discret. Il ne semble pas trop aimer parler de lui. Il parle plutôt du collectif du groupe. René a commencé la batterie comme beaucoup, très jeune et en autodidacte. La vie professionnelle l’a rattrapé et comme beaucoup, la musique s’est exercée en pointillé.
At Home Blues Band s’est crée autour de Jean Claude Telliez. Lorsque je demande à René si Jean-Claude est le leader ? Ma question semble incongrue à mon invité. Jean-Claude est la colonne vertébrale du groupe. Jean-Claude est un touche à tout. Il connait tout le monde. Au départ nous étions quatre, puis trois. Pour René, c’est avant tout une histoire d’amitié …. il image en parlant de « ciment » entre eux. Ce n’est pas toujours évident de tenir à trois pour une prestation et nous restons ouverts à l’idée d’intégrer un clavier. Chtijazz sent bien que ce sera la décision du collectif qui primera dans le choix de l’élu. Au chant et à la guitare nous retrouvons Sébastien Bernard. Il a une formation de soufflant. Sébastien est passé par le cabaret, le bistro, lui aussi est un touche à tout.
Jean Claude Telliez…. il a tout fait; sportif : vélo, moto et même batteur (bon mais pas tout en même temps quand même). C’est un boulimique de l’action, il faudrait lui consacrer un article à lui seul tant le personnage et sa vie sont denses. Nous retiendrons que Jean-Claude a fait des premières parties de « Téléphone ». Comme tous les amateurs, il a connu des coupures dans son activité musicale, car notre ami est aussi médecin dans la vie.
Comment conclure autrement, qu’en vous disant que, si vous cherchez un bon petit groupe de zicos bien sympas, disponibles, ils n’attendent que cela « faire de la scène ». Si un clavier veut connaitre une belle aventure humaine….
Eric Clapton était à l’honneur pour ce 3ème mercredi du blues à El Diablo. Et qui mieux que Xavier DAMOISY pour lui rendre hommage. Extraits:
Back To The Roots nous a fait le plaisir de partager la scène pour terminer la saison des mercredis du blues. Un grand merci pour ce moment musical et pour leur bonne humeur.
Après Y. SAMMIER pour un concert de Blues au Féminin à El Diablo dans le cadre des mercredis du blues, c’est le grand Fred CHAPELLIER qui nous a fait le plaisir de partager cette soirée dont il était l’invité d'honneur. Grand moment fort apprécié par un public acquis.
L'invitée du premier concert des rendez-vous du blues à El Diablo n'était autre que Nina Van Horn avec en ouverture AHBB.
Le chassé croisé des vacances scolaires n’a pas empêché les fidèles d’être présents pour accueillir cette grande dame du blues qui a côtoyé les plus grands du genre.
Belle prestation qui en appelle d'autres. Prochain rendez-vous le 18 mars avec encore du blues au féminin avec la présence d'Y. Sammier à découvrir.
La Chapelle-d’Armentières: du stéthoscope à la basse, la vie trépidante de Jean-Claude Telliez
Pour beaucoup de Chapellois, il est le docteur Telliez. Certains d’entre eux le savent, leur médecin généraliste est un drôle de spécimen. À 56 ans, le Prémesquois prépare une série de six concerts de blues. Musicien, mais aussi fan de motocross et de vélo, Jean-Claude Telliez croque la vie. Sans temps mort.
Le rendez-vous a été donné chez lui, dans la campagne prémesquoise. À 8h 30. Sur le palier de la porte, résonnent des notes de musique. Pas de doute, nous sommes bien chez Jean-Claude Telliez. « J’étais en train de travailler le dernier DVD d’Éric Clapton. » La basse est posée près du canapé, dans le salon. Ou plutôt dans la salle de répétition. Autant que vous le sachiez d’emblée, le Cambrésien d’origine n’est pas homme à faire les choses à moitié.
En première partie du groupe téléphone
La musique ? Jean-Claude Telliez est tombé dedans à l’adolescence. « De 13 à 22 ans, j’ai beaucoup joué. De la basse, de la guitare, de la batterie. » Pour le plaisir d’être avec les copains. Le succès, le musicien ne l’a jamais cherché. Mais il a bien failli s’immiscer dans son quotidien. Pensez un peu, Jean-Claude Telliez s’est retrouvé à faire la première partie de Téléphone qui, quelques années plus tard, allait entrer dans le Panthéon du rock français. Nous sommes en 1978, à Cambrai. « À ce moment-là, on s’est posé la question. Mais j’étais aussi en 4e année de médecine. Il y a des choix qui se font naturellement. » Jean-Claude Telliez est devenu médecin généraliste, une profession qu’il exerce à La Chapelle depuis 1985. Trente ans plus tard, pas un regret ne pointe. « Je fais un métier qui me plaît et me nourrit. J’ai toujours le feu. » Alors il jongle, de façon presque boulimique. Avec la musique mais pas seulement. « J’ai arrêté pendant quelques années, puis j’ai repris au moment de la trentaine, puis à 45 ans. C’était lié au boulot, mais aussi à ma vie personnelle, avec des enfants en bas âge. »
Vainqueur de l’enduro du touquet
À chaque période de sa vie, Jean-Claude Telliez a toujours trouvé des passions à assouvir. Entre ses périodes musicales, le Prémesquois s’est lancé dans le motocross de compétition. Entièrement. « J’ai entraîné l’équipe Yamaha France pour les courses de sable. » À son palmarès, trois Enduro du Touquet avec Arnaud Demeester. « J’ai aussi été médecin fédéral de l’‘UFOLEP. » L’homme fait aussi beaucoup de vélo. Son prochain défi ? Aller jusqu’à la mer du Nord et revenir dans la journée, soit 150 kilomètres. Ce sera pour cette année. Entre-temps, Jean-Claude Telliez aura de quoi remplir ses journées. Avec son boulot, bien sûr, « du 12 h par jour », et la préparation de six concerts qu’il donnera avec son groupe, AHBB (lire ci-dessous). Ainsi va la vie de Jean-Claude Telliez. Une vie rock’n’roll.
AHBB sur scène avec Fred Chapelier
Jean-Claude Telliez fait partie du groupe AHBB (At home blues band). La formation – trois musiciens (guitare-chant, basse et batterie) est spécialisée dans le blues, du blues d’origine au classique en passant par les modernes.
Après avoir fait quatorze dates dans la région, l’an dernier, AHBB se produira six fois cette année. « Nous ferons un rassemblement de passionnés de Harley à Arras, et cinq concerts dans la salle El Diablo (à Lille) », annonce le bassiste.
Point d’orgue de cette série de concerts, une soirée avec Fred Chapelier le 29 avril. Le célèbre guitariste – il a notamment tourné avec Jacques Dutronc – sera sur la scène de la salle El Diablo avec AHBB. « Et on ne jouera que des morceaux à lui », indique Jean-Claude Telliez.
Les deux hommes se sont rencontrés lors d’un concert il y a quatre ans. « C’est quelqu’un de très accessible. Dès qu’il est dans le coin, il vient me voir à la maison. Ça commence toujours par une bonne bouffe, et ça finit toujours par un bœuf », sourit le Prémesquois. Ce sera encore le cas le 29 avril.
Retrouvez toute l’actualité d’AHBB sur le site : www.ahbb.fr
Des patients aux premières loges!
Vous en connaissez beaucoup des patients qui vont voir leur médecin en concert ? Jean-Claude Telliez n’a jamais fixé de frontière entre sa vie professionnelle et sa passion. « Je n’ai pas réfléchi à ça, je parle de tout avec mes patients. Et puis, surtout, ce n’est pas honteux. » Résultat : certains de ses patients viennent régulièrement le voir sur scène. Lui établit même un parallèle entre la musique et son métier : « Dans les deux cas, il faut être ouvert aux autres. »
Après un repos bien mérité, AHBB s’est remis au travail. Au programme : révision du répertoire. Fred Chapellier (http://www.fredchapellier.net/) nous a fait l’honneur de venir spécialement nous assister pour ce travail. Cette journée passée avec un des grands du blues en France, a été l’occasion d’un travail en profondeur. En plus des conseils qu’il nous a aimablement prodigué, Fred nous offert et dédicacé son tout dernier album qui n’était pas encore dans les bacs.
Actuellement, nous préparons l’enregistrement d’une maquette 5 titres. 2 d’entre eux sont totalement nouveaux et un autre est entièrement ré orchestré. Des extraits sont publiés sur FaceBook (<at home blues band).
Enfin prochainement vous redécouvrirez AHBB en concert, en trio cette fois.
A très bientôt
De retour du Beautiful Swamp Blues Festival Fred Chapellier a fait le détour par Pallluel et le Mojo Club 62. AHBB a prêté une partie de son back line et du coup nous avons passé l’après-midi et la soirée en compagnie d’Abder, de Charlie, Denis et Fred. Après les balances, un repas pris en commun nous a permis de constater l’ambiance et la bonne humeur qui règnent au sein du combo. Cette entente se traduit sur scène. C’est en effet un concert d’une qualité rare qu’a apprécié la centaine d’amateurs présents. Super soirée.
Avant l'effort ... pour eux
Séb et JC en sont babas
Les balances
Interview réalisée par Kleber Van De Veld
A l’occasion de leur passage en Belgique, j’ai eu ce privilège de rencontrer les membres du groupe de Blues dont on m’a tant parlé ces derniers mois. Ils m’ont accueilli très simplement n’en déplaise aux détracteur qui prétendent qu’ils sont inabordables.
KVDV. Avant tout merci pour votre accueil. On dit de vous que le succès vous rend inaccessibles, ce qui semble ne pas se vérifier.
Séb. C’est vrai que ces derniers mois ont été rudes et que nous étions surtout occupés à construire notre identité musicale. Mais c’est toujours un plaisir de discuter avec des gens passionnés comme nous.
René. Ceux qui ça de nous ne nous connaissent pas.
KVDV. Ok. Racontez-moi votre rencontre.
JC. Tout d’abord AHBB signifie "At Home Blues Band" et c’est pas par hasard. Je connais René depuis plusieurs années et il nous est arrivé de nous retrouver sur des plateaux de temps en temps. Nous avions déjà tenté de monter un projet avec un guitariste qui s’est avérée infructueuse mais nous avions conservé un bon contact. Le p'tit dernier c’est Séb. En fait je ne sais plus comment il est arrivé. Qui s’en rappel ?
Séb. Ben moi quand je suis arrivé y’a fallu que je trouve ma place.
René. T’es pas l’seul. Finalement je ne connaissais que JC avec qui j’avais beufé quelques fois et qui m’a présenté Séb.
KVDV. En gros la rencontre s’est faite comme ça si je comprends bien ? En fait, ce n’est pas l’essentiel. Ce qui m’intéresse c’est comment ça s’est passé ?
JC. Bien ! On a commencé et s’est parti.
KVDV. D’accord, mais dites m’en plus une fois.
René. A mon sens, ce qui nous réuni c’est bien sûr le blues. Mais le blues qui envoie. Et là-dessus on ce rejoint … parfois. Non j’déconne. En fait bien qu’on soit musicalement d’influences différentes on a trouvé un équilibre. Par exemple moi je viens plutôt du folk rock mitigé avec du jazz. JC est plutôt seventies quant à Séb lui y’est Clapton « et pi c’est tout ». Parfois s’est chaud mais dans l’ensemble ça fonctionne … non ?
KVDV. Je confirme.
René. C’est vrai que lorsqu’il faut construire le répertoire c’est toujours une épreuve. J’suis avec des gens obtus qui ne savent rien de la bonne musique. En plus de ça, ils n’arrêtent pas de dire que je joue trop fort alors que sur les enregistrements (toutes les répétitions sont enregistrées ndlr) on ne m’entend jamais.
Rires.
Séb. C’est vrai qu’on aime bien le charrier et ça marche à chaque fois … et dans l’fond t’aimes bien ça n’est-ce pas ?
KVDV. Revenons à AHBB. Je ne sais toujours pas pourquoi AHBB ?
JC. Tout simplement parce-que les répétitions se font chez moi. J’ai la chance d’avoir une grande maison dans laquelle le back line est installé à demeure. Y’a cas pluger. Même la batterie est montée. AHBB nous a plu tout de suite.
KVDV. René parlait de la construction du répertoire. Comme procédez-vous ?
Séb. Chacun propose des morceaux.
KVDV. Vous ne faites que des covers ?
Séb. Oui, c’est notre choix. Nous préférons rechercher des titres ou des artistes peu connus en France et les adapter à notre sauce.
René. Pour moi ce qui est important s’est de s’éloigner des standards mainte fois ressassés, même si nous reprenons quelques uns de ces morceaux incontournables connus d’un public même non initié.
KVDV. Ah, je vois que vous allez entrer en scène. Je vous laisse vous préparer. Encore merci de m’avoir accordé un peu de votre temps. J’espère que nous pourrons échanger à nouveau bientôt. En attendant, bonne continuation.
JC. Merci et sans problème pour une prochaine fois.